Cauchemars et terreurs nocturnes

par Jeanne Ribierre, Psychologue
Outre les insomnies, que nous vous expliquons dans l’article Les insomnies de bébé, votre enfant peut faire des cauchemars ou avoir des terreurs nocturnes. On vous explique comment les différencier et réagir.

Outre les insomnies, que nous vous expliquons dans l’article Les insomnies de bébé, votre enfant peut faire des cauchemars ou avoir des terreurs nocturnes. On vous explique comment les différencier et réagir.

Les terreurs nocturnes

Elles se caractérisent par un réveil brusque plutôt en début de nuit. Votre enfant hurle et a les yeux hagards. Il semble effrayé et peut avoir des sueurs et le cœur qui bat très fort. Il ne reconnaît pas son entourage, il n’est pas rassuré et ne se laisse pas apaiser. Car il ne voit pas réellement ses parents et peut les repousser… Puis il se calme et se rendort.

C’est un éveil partiel, c’est-à-dire que votre enfant semble être réveillé mais il ne l’est pas !

Nous vous recommandons de ne pas intervenir.  Veillez juste à ce que votre enfant ne soit pas en danger et ne puisse pas se blesser. Et remettez le au lit. Il est inutile d’en parler le lendemain car il n’en aura pas de souvenir, ce n’est pas un cauchemar. C’est donc davantage « terrifiant » pour vous, parents, que pour votre enfant !

Si les terreurs nocturnes se répètent, nous vous conseillons d’en parler à votre pédiatre.

Les cauchemars

Ils apparaissent, en général, à partir de l’âge de 2 ans, en même temps que le langage, mais ils sont plus fréquents vers 7-10 ans.

Votre enfant se réveille pendant le sommeil paradoxal (plutôt en fin de nuit), apeuré, il peut pleurer et appeler ses parents.

Votre enfant est bien réveillé et a besoin d’être rassuré : prenez le dans vos bras et expliquez lui que ce n’est pas réel, que c’est une histoire inventée par sa tête/cerveau. La peur peut engendrer une difficulté à se rendormir par la suite. Alors demeurez auprès de lui jusqu’à ce qu’il s’apaise et parlez-lui de quelque chose qu’il aime bien. Vous pouvez allumer une veilleuse et laisser la porte ouverte si cela le rassure. Mais il est important que votre enfant puisse se rendormir dans son lit (et non pas dans le votre), car cela lui envoie le message qu’il est en sécurité dans sa chambre. L’inverse pourrait alimenter sa peur.

Le lendemain, vous pouvez en parler si votre enfant le souhaite, le rassurer à nouveau et pourquoi pas le faire dessiner, jouer… pour dédramatiser la situation.

Prenez soin de toujours parler d’une peur que votre enfant a explicitée. Et non de devancer ou essayer de deviner ses peurs. Si vous demandez à votre enfant « tu as peur de l’armoire ? » alors qu’il n’en a aucunement peur, il risque par la suite de s’en méfier puisque vous le suggérez !

Les cauchemars font partie du développement de votre enfant et sont donc tout à fait normaux. Cependant, s’ils se répètent et que les peurs poursuivent votre enfant pendant la journée, nous vous conseillons d’en parler à votre pédiatre ou à un psychologue.

Jeanne RIBIERRE – Psychologue spécialisée en périnatalité

www.jeanneribierre.fr

par Jeanne Ribierre, Psychologue

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