Jouer avec une bassine !

par Gaëlle Ribière, Psychomotricienne
Pour rester en lien avec l’article “Grands mouvements, petits mouvements” vous pouvez également proposer à votre enfant une bassine, sur laquelle il peut développer ses premiers talents de musicien ! Mais pas que… Alors pourquoi jouer avec une bassine?

Pour rester en lien avec l’article “Grands mouvements, petits mouvements” vous pouvez également proposer à votre enfant une bassine, sur laquelle il peut développer ses premiers talents de musicien ! Mais pas que… Alors pourquoi jouer avec une bassine?

Pourquoi jouer avec une bassine ?

Le pouvoir de la bassine, eh bien c’est que l’on peut la manier à l’envers ou à l’endroit et en profiter de diverses façons.

Ainsi, disposée à l’endroit, l’enfant peut la remplir de tous ses petits jeux préférés puis s’amuser à les transvaser d’une bassine à l’autre. Il prendra un vrai plaisir à la transporter, la vider, la re-remplir. Ce qui donnera probablement lieu à un vrai déménagement !

Placez-la à l’envers et donnez-vous-en à cœur joie à ses côtés !! Variez les sons et le rythme : des touts petits bruits de grattage aux plus grands badaboum.

Enfin, si le cœur vous en dit, fournissez à votre enfant une bassine suffisamment solide, pour qu’il puisse aussi essayer de s’y introduire.

Apprendre à réguler son tonus

Ces diverses expériences de variations de rythme, de transvasement, de port et de transport, de mouvement « je rentre/je sors » aident l’enfant à réguler son tonus. Pour mieux saisir cette notion, consultez cet article :Pourquoi ne pas forcer la position assise chez bébé ?.

Et oui, l’enfant n’utilise pas la même force lorsqu’il tape fort que lorsqu’il tape doucement. Lorsqu’il porte quelque chose de lourd ou quelque chose de léger. Lorsqu’il transfère ses appuis pour rentrer dans la bassine ou lorsqu’il en sort. Ces expérimentations lui permettent ainsi d’affiner ses mouvements en fonction de ce qu’il veut produire. Au départ, c’est plus une question de hasard, hasard sur lequel l’enfant va s’appuyer, en se fondant aussi sur les  mots que vous allez poser « tu tapes fort, tout doucement, ça te demande plus d’effort quand c’est lourd, moins quand c’est léger…”. Cela lui permet de faire du lien et de maîtriser ensuite sa volonté de faire fort ou pas. Mais, la maîtrise de ce tonus va prendre quelque temps, donc soyons indulgents !

Si l’on va plus loin, c’est ce qui permettra plus tard à l’enfant de doser son geste pour toucher sa cible, renvoyer la balle au tennis, ajuster ses câlins, même si avouons-le, on adore quand il nous serre bien bien fort !

La régulation des gestes globaux de l’enfant va lui permettre d’affiner sa motricité fine. Rappelons-le, le développement de la motricité suit des lois neurologiques précises. L’enfant maîtrise d’abord les gestes de la tête au pied, puis de l’axe aux mains puis aux doigts. Ainsi, en étant plus précis dans sa gestuelle globale, votre enfant va être en capacité de mieux maîtriser sa préhension. C’est d’ailleurs pourquoi, à cette même période, vous voyez apparaître le pointage du doigt, qui va permettre à l’enfant de montrer, d’indiquer des objets à son parent pour qu’il les nomme. Tout est lié, on vous l’a dit !

par Gaëlle Ribière, Psychomotricienne

En difficulté dans cette étape ?

Ne vous inquiétez pas.

Ce n’est pas l’âge mais bien l’acquisition des étapes qui comptent pour le bon développement de votre enfant !

Revenons à l’essentiel pour fortifier
les acquis de votre enfant.

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